Formé sur la base traditionnelle martiale coréenne par le Grand Maitre Kim Yong Ho, lui-même, initiateur du Taekwon-Mudo (Taekwondo martial traditionnel) et Président du Comité Technique de la Fédération Mondiale du Taekwondo, le fondateur du TAEKWONDO KIM YONG HO MUDO – CERGY, s’est définitivement fixé pour objectif d’introduire et de développer le taekwondo traditionnel, à CERGY PONTOISE, depuis 1982.
Grand Maître KIM Yong Ho (Kwan Jang Nim), 9ème Dan de TaeKwonDo, est l’actuel président du Comité Technique de la (Fédération Mondiale de Taekwondo) et de l’Académie Mondiale de Tae Kwon Mudo, instance soucieuse de préserver la valeur martiale de la discipline.
Né le 21/10/1942 en actuelle Corée du Nord, sa famille s’installant à Seoul pendant la guerre dans les années 50. A 11 ans, il débute son apprentissage des Arts Martiaux au Chung Do Kwan (école des Vagues Bleus) du Maître LEE Seung Kook et devient l’élève de Maître Uhm Un Kyu.
Capitaine pendant la guerre du Vietnam et réputé pour l’efficacité de ses techniques de jambes, il fut successivement envoyé par la WTF à Singapore et en Iran pour y développer le TaeKwonDo civile et militaire.
Installé en France depuis 1978, son action fut fructueuse pour l’intégration du TaeKwonDo en tant que discipline officielle aux Jeux Olympique. Cependant Maître KIM refusant de voir sa discipline réduite à un simple sport, a parallèlement mener une action qualitative à travers le KIM CHUNG DO KWAN puis l’Académie Mondiale de TaeKwonDo qui regroupe actuellement 42 pays.
« Quand le sage montre la lune l’idiot regarde le doigt »
« Lors d’un stage de méditation, le moine (Senim) qui enseignait ce jour là, a voulu démontrer que chacun était un Maître potentiel en lui-même et a interpellé les stagiaires en les appelant « Maître », ce que certains abrutis ont tout de suite pris au pied de la lettre sans comprendre le message. Qu’est-ce que cela aurait été s’il comme au cours d’un stage précédent ils les avait appeler Bouddha !
On ne devient pas Maître par ses simples actes mais par la reconnaissance de ceux-ci par ses élèves.
S’il suffisait de casser des briques les plus grands Maîtres seraient des maçons polonais.
S’il suffisait d’avoir été un champion combat ou poomsae mais d’avoir le coeur sec d’un recordman solitaire, le Taekwon sans « Do » ne serait plus qu’un sport sans âme.
Cependant nombre de charlatans imposent à leurs élèves de se faire appeler « Maître » (ou Sabomnim : ça donne une légitimité coréene) et souvent ça marche !
Avant de se rendre compte de la supercherie, les clubs grossissent comme des sectes auxquelles on est fier d’appartenir, mais qu’en est-il du contenu de l’enseignement ?
On peut être un excellent entraîneur sans revendiquer ce fameux label et la maîtrise viendra du fait que les élèves accordent à l’enseignant une expérience et une sagesse qui leur apporte au delà de la technique les conseils leur permettant de progresser dans leur vie de tous les jours.
De là, naît un sentiment de loyauté qui implique le disciple dans le développement de l’enseignement du Maître dans ses techniques mais surtout dans l’esprit. C’est un engagement à vie.
Pour devenir Maître, il faut avoir été disciple soi-même et en avoir scrupuleusement suivi son Maître avec patience et persévérance jusqu’à ce que celui-ci vous reconnaisse en tant que disciple digne de son école, voire jusqu’à perpétuer son enseignement.
Il faut alors, non seulement posséder le contenu technique de sa discipline mais aussi savoir le développer et le transmettre à son tour.
La maîtrise s’acquiert donc par le coeur et la générosité qui sont les valeurs premières de la pédagogie, et non pas par l’orgueil ou l’ambition personnelle. C’est pour cela qu’il y a très peu de Maîtres véritables… »